Cinq ans après l’inauguration de son Centre Mères-Enfants, l’UZA (Hôpital universitaire d’Anvers) a ressenti le besoin de communiquer différemment avec ses jeunes patients. Il leur proposait bien sûr un site internet mais, pour mieux toucher les 8-11 ans, un magazine papier semblait être la meilleure solution. Un magazine dont JaJa assure la rédaction, la mise en page et la réalisation.

Réduire le stress

L’un des objectifs d’Oliver est de réduire le stress des enfants. De les rassurer, grâce à des informations et aux témoignages d’autres jeunes patients. Le magazine leur donne aussi des outils leur permettant d’exprimer leurs émotions et de reprendre le contrôle de la situation. Un exemple ? Comment répondre aux questions gênantes du monde extérieur…

Oliver permet aussi aux enfants de découvrir les coulisses de l’hôpital, la manière dont se déroulent les examens, et les personnes qui les soignent. Le tout de manière ludique et décontractée.

Le bon ton

Les enfants ne sont pas le groupe cible le plus simple à aborder. Pour être efficace, Oliver doit trouver le bon ton. Il doit parler aux enfants de manière compréhesible, mais pas condescendante. Et lorsque le sujet est sérieux, il ne doit pas être ennuyeux pour autant. Pour réussir ce tour de force, JaJa a fait appel à l’éléphant Oliver, la mascotte du Centre Mères-Enfants. Oliver ose parfois aller plus loin que les reporters ordinaires. C’est l’ami des enfants.

Le comité des enfants

Le magazine Oliver s’inscrit dans la politique d’ensemble de l’hôpital. L’UZA tient à leur donner davantage le contrôle de leur situation, par exemple en les invitant à indiquer dans leur passeport-patient ce qu’ils souhaitent lors d’une piqûre ou d’un examen, ou qui doit les accompagner.

Le comité des enfants de l’UZA, composé de jeunes patients en traitement de longue durée, a son mot à dire dans la gestion de l’hôpital, par exemple pour demander des menus plus compréhensibles ou pour faire interdire la cigarette dans l’espace d’accueil. Oliver est aussi l’organe de communication de ce comité, qui y fait notamment rapport de ses recommandations et qui prouve que, à l’UZA, les jeunes patients comptent. Vraiment.